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  • Tartarin (LOUIS)

Pour une géographie poétique du monde...


A lire et découvrir....


"Olivier Larronde "


Dès l'âge de 15 ans, suite aux décès successifs de son père puis de sa jeune sœur à laquelle il était très lié, Olivier Larronde, issu d'une famille de tradition bourgeoise et cultivée devenue bohème, abandonne les études. En 1943, il monte à Paris pour rencontrer Jean Cocteau dont il ne tarde pas à faire la connaissance, et dans son sillage, celle de Jean Genet. Celui-ci, admiratif, persuade l'éditeur Marc Barbezat de publier son premier recueil de poèmes Les Barricades Mystérieuses en 1946.


Sujet à des crises d'épilepsie, il se réfugie dans l'opium, dans l'alcool et les bars parisiens; il meurt dans la solitude et le dénuement le 31 mars 1965, à l'âge de 38 ans. Son troisième et dernier recueil, L'Arbre à lettres sera publié de manière posthume l'année suivante. Souvent comparé à Rimbaud, il est considéré par certains, tel Pontalis, comme le dernier rejeton de l'illustre lignée des poètes maudits1. Il est enterré au cimetière Samoreau, en Seine-et-Marne, à proximité de la tombe de Mallarmé, auteur qu'il admirait par dessus tous.


Deux livres publiés au cours de sa brève existence : Les barricades mystérieuses (1946) et Rien voilà l'ordre (1959) où se lit l'anagramme de son nom. Un livre posthume : L'arbre à lettres (1966).


Si le monde le relégua peut-être - dans le bénéfice du doute, les points de suspension - aux oubliettes des scribouillards allumés au réverbère des agitations mentales, ses contemporains lettrés, eux, ne passèrent pas à côté de ce zazou illuminé au sens strict comme au sens figuré - locataire funambule tenace des bistrots parisiens. De Cocteau à Eluard, en passant par Char, Bachelard - tous, à sa mort survenue en 1965 - le couvrirent d'éloges - même le difficile Genet qui lui accorda ce compliment - 'il a su trouver ‘son ton de voix’'.



L' œuvre d' Olivier Larronde:

Rien voilà l'ordre , illustré de 31 dessins d'Alberto Giacometti, L'Arbalète / Barbezat, 1959.

L'Arbre à lettres, L'Arbalète, Décines, 1966.

Les Barricades mystérieuses, L'Arbalète, Décines, 1990.

L'ivraie en ordre : poèmes et textes retrouvés, Textes réunis par Jean-Pierre Lacloche avec le concours de Patrick Mauriès, Le Promeneur, Paris, 2002.

Œuvres poétiques complètes, Le Promeneur, Paris, 2002.


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